Entretien
avec Steve le 02 Janvier 2003 (par Ben)
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Que vous aimiez le Death, le Thrash, le Heavy, le Black ou même le Jazz, en fins mélomanes que vous êtes, il est forcé que vos oreilles aient croisées un jour le travail de Steve DiGiorgio, bassiste d'exception, fondateur du mythique SADUS et collaborateur de longue durée du défunt Chuck. C'est pour retracer une carrière (même s'il n'aime pas employer ce mot pour lui) déjà bien remplie que notre ami d'outre-atlantique a bien voulu répondre à nos questions. Il a pris le temps et il y a de la matière, le résultat est là, comme quoi être bavard n'est pas toujours un vilain défaut... |
Steve DiGiorgio, bassiste de session, bassiste depuis longtemps du groupe de Thrash SADUS et fondateur de DARK HALL, formation de Jazz/Fusion. J'ai été connu aussi comme ayant joué dans DEATH, CONTROL DENIED et TESTAMENT. 2. Tu es bassiste dans nombre de groupes et autres projets, pourrais-tu donc tous nous les présenter en nous indiquant leur degré de priorité à tes yeux. Ça serait impossible de lister les projets que j'ai eus en indiquant une priorité. Mais je me souviens avoir travaillé avec VINTERSORG, AUTOPSY, DRAGONLORD, ICED EARTH, James Murphy, QUO VADIS, PAINMUSEUM, même une chanson sur le nouvel album de LUNARIS, et bien sur, les groupes que j'ai déjà mentionné : SADUS, DARK HALL, DEATH, CONTROL DENIED et TESTAMENT. 3. Un peu de nostalgie aussi, parle-nous s'il te plait des groupes dans lesquels tu as joué dans les années passées ? La plupart des groupes qui m'invite à participer à leurs albums sont des amis où me connaissent de bouche à oreille. On dirait que plus j'en fais, plus je suis vu par les yeux du public. J'ai toujours essayé de continuer SADUS, mais après que Chuck m'ait invité à jouer sur un album de DEATH, j'ai remarqué que plus de monde connaissait mon nom et comment je jouais. Depuis ce moment, j'ai eu un parcours assez tordu à travers de nombreux styles et situations différentes. 4. Quel est ou a été également ton degré de participation à la composition pour ces différents projets ? J'écris toute la musique pour DARK HALL et je collabore avec Darren pour SADUS. A part pour ces deux groupes, je ne compose pas pour les sessions pour lesquels on m'emploie. La plupart des groupes qui me demandent de jouer ont déjà tout de composé, donc, j'apprends juste les chansons et je crée une ligne de basse qui décore les riffs. De temps en temps, la ligne de basse que j'ajoute influence le compositeur qui change certaines chose pour compléter ou pour mettre en valeur la nouvelle partie de basse.
J'adore définitivement le Metal, il y a beaucoup à faire pour un bassiste dans ce milieu. C'est encore un territoire relativement inexploré. Mais après avoir dis ça, ma vraie passion est mon projet parallèle DARK HALL et l'amour de la musique Fusion. Le Metal domine mes aventures musicales, mais la Fusion et le Jazz dominent mes intérêts. 6. Toi-même, tu te sens le plus proche de quelle scène ? Manifestement, la scène Metal. Je suis impliqué dans de nombreux enregistrement et dernièrement dans des tournées avec des groupes de Metal, donc j'ai baigné dedans. Je suis juste impliqué dans la scène Jazz/Fusion quand je m'occupe de DARK HALL, ce qui n'a pas été le cas depuis quelques années maintenant, donc je n'ai pas eu grand chose à voir avec cette scène dernièrement. Je voudrais vraiment que cela soit différent car on dirait que la scène Metal vit très bien et que la scène Fusion vient et va par vagues. Ce qui veut dire que les groupes et les fans ont un intérêt à la maintenir en vie. 7. Quel est globalement le but de ce que tu fais, as-tu des idées précises, un fil conducteur qui te fait avancer ? Que t'apportes toutes tes activités musicales ? J'admets que c'est quelque chose que je n'ai jamais analysé. Je pense que je n'ai pas vraiment de but si ce n'est d'être toujours occupé avec la musique et être capable de réfléchir à mes contributions. Je pense que je devrais vraiment expliquer cela en termes opposés, c'est plutôt un souci d'éviter toutes stagnations musicales. Je suis juste un de ces types qui préfèrent être occupés à faire n'importe quoi en musique, du moment je ne reste pas inactif. Donc je pense que j'ai expliqué mes buts, et c'est ce qui m'amène à être impliqué dans divers projets. Et c'est à peu près tout ce qui ressort de ceci, une façon d'être et une activité. Le côté monétaire de ceci n'est pas si attractif. Tu dois être encore plus occupé que moi pour gagner ta vie avec ça. Donc, c'est juste une satisfaction primaire ou une quête de l'être.
Oui, comme j'ai expliqué plus haut, c'est mon bébé. J'ai tout écrit et rassemblé les musiciens. J'ai commencé avec un de mes meilleurs amis Flamp Sorvari qui joue du saxophone et de la flûte comme un dingue. On a trouvé plusieurs batteurs et guitaristes ensuite. Mais le meilleur line-up, au niveau musical et humain est celui qui a enregistré la dernière demo de 1998. Depuis ce moment, on n'a pas fait grand chose. C'est surtout à cause du fait que le monde du Metal m'a souvent appelé. Ça me prend beaucoup de donner une suite à DARK HALL. Je dois tout écrire, ce qui seul, demande énormément de temps. Il n'y a pas de formules pour ce genre de musique, et j'envisage les chansons individuellement à chaque fois. Je veux délibérément que chaque chanson diffère de la précédente. C'est un challenge pour moi de faire quelque chose de si original, et ça prend du temps. De plus, je ne veux pas presser les choses, j'ai besoin de beaucoup d'espace pour garder le son aussi original qu'il était au début. Et tant que les projets Metal ne se feront pas plus rares, ce qui n'est pas près d'avoir lieu, je n'aurai pas le temps dont j'ai besoin pour composer. 9. Ce que j'aime surtout dans DARK HALL, c'est le côté frais de cette musique. De nos jours, quand on parle de Jazz à un non-initié, cela sonne toujours un peu vieillot. Pourquoi avoir voulu t'orienter dans ces contrées ? C'est
marrant parce que quand on passe le CD à un véritable
amateur de Jazz, il dit que ça ne sonne pas assez Jazz, et un
amateur de Metal ne trouvera rien de Metal là-dedans. Donc, on
dirait que l'on erre dans une sorte de limbe étrange sans véritable
nom ni étiquette. Il y a des choses évidemment négatives
à ça, notamment concernant des possibilités de
commercialisation. Mais l'avantage que je préfère est
d'être véritablement original, avec un nouveau son. Un
passage de la biographie du groupe dit ceci :
Je pense que je ne peux pas. Je n'ai jamais essayé d'exposer cette musique au monde du Metal. Mais les gens qui sont familiers avec mon travail la connaissent et passe le mot. Donc DARK HALL a été beaucoup exposé au monde du Metal par le bouche à oreille. Ce n'était pas intentionnel, mais toute-fois, le résultat a été très bénéfique pour le groupe. Beaucoup de metalheads aiment la diversité dans la musique, et ils peuvent entendre un arrangement musical complexe dans DARK HALL, pas très éloigné de leurs chansons préférées en Metal. Beaucoup de gens m'ont dit, quand ils ont entendu pour la première fois le saxophone, la flûte ou le clavier, qu'ils ont été pris par surprise. Mais ça a ensuite progressé dans leurs esprits, car il y a toujours quelque chose de musical. J'ai aussi entendu de quelques metalheads que ce n'était juste pas leur truc. Peut-être parce qu'ils n'aiment que la musique Heavy, je ne sais pas. Nous sommes respectés dans la scène Fusion underground, même si relativement inconnus. Donc, chaque exposition a un fan de Metal qui, au final, apprécie notre musique est un bonus pour le groupe. 11. Quels sont tes projets dans un avenir proche ? De nouvelles collaborations peut-être ? En ce moment, je travaille surtout à faire avancer rapidement SADUS. Nous avons beaucoup de nouvelles chansons, Nous sommes en train de créer une nouvelle ligne pour le merchandising et nous allons bientôt commencer à bouger et faire quelques concerts pendant l'année. Il y a quelques autres trucs qui vont peut-être se faire. Mais tu sais, le problème avec les nouveaux projets qui ne se sont pas encore réalisés, est que tu ne veux pas vraiment en parler avant que ça soit vraiment certain. Je ne suis peut-être pas la personne la plus superstitieuse au monde, mais je ne veux pas porter la poisse à des choses que je n'ai pas encore faites. J'essaie de garder mon site web à jour. Donc, si quelque chose est près à être rendu public, c'est là que vous trouverez l'info. Mais soyez surs qu'il y a toujours quelque chose de nouveau en préparation. 12. Est-il prévu de te voir bientôt par chez nous ? Je n'ai
rien de prévu pour le moment. Mais je travaille à booker
des concerts de SADUS pour bientôt. Et TESTAMENT donne toujours
des concerts donc je pourrais encore apparaître avec eux. Et un
de ces projets que j'ai mentionnés mais dont je ne peux pas encore
parler pourrait bientôt venir en Europe. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours joué de la musique, ou au moins été intéressé par elle. Depuis que je suis enfant, quand je tournais autour du piano de ma mère, à l'école et quand j'étais adolescent et que j'apprenais à jouer de la basse électrique. C'est sûrement frais dans ma tête car s'il y a une chose que je préfère à écrire de la musique c'est d'en écouter. Je suis un gros fan de tout type de chose. J'ai plus d'un millier de CD's et je vais voir des concerts assez souvent. C'est une des meilleures chose dans la musique, tu peux aussi bien participer qu'observer pour avoir une expérience totale. 14. Quel regard portes-tu sur ta carrière personnelle ? Je ne prends pas beaucoup de temps à penser à ça. Comme je l'ai dis plus haut, j'aime rester occupé et être capable de penser que j'ai contribué à des choses intéressantes et qui en valent la peine. Je n'aime pas penser que ce que j'ai fais est une carrière en soi. J'ai surtout une motivation du contraire, de cette redoutée "inactivité". 15. Quelles furent tes ambitions et motivations quand tu as commencé à pratiquer ? Expérimenter et ressentir la musique. J'étais juste motivé et inspiré par la musique que j'écoutais. Je n'ai jamais su ou même prétendu savoir ce qu'allait m'apporter le future. J'étais peut-être un des rares à ne pas avoir ce rêve "Rock 'n' Roll". 16. Tu as, à ce jour joué sur près d'une vingtaine d'albums (sans compter les demos), peux-tu nous parler de ton évolution par rapport à tous ces disques ? Chacune de ces situations a eu sa propre histoire par rapport à la façon dont elles se sont déroulées. Donc, je ne vais évidemment pas raconter une vingtaine d'histoire. Mais à part pour mes propres groupes, le travail de session que j'ai fais a pour origine quelqu'un qui a entendu parlé de moi ou qui a entendu ma façon de jouer et qui m'a contacté. Pour certains projets, j'ai juste demandé à en faire partie, et d'autres auxquels j'ai déjà participé et qu'on m'a rappelé pour continuer. J'apprend vraiment à chaque fois que je jamme avec quelqu'un. C'est toujours une expérience enrichissante et c'est ce que je préfère. Ça peut être une expérience enrichissante au niveau musical, mais aussi bien humain.
Globalement non. Mais ces expériences peuvent être enrichissantes pour des choses que je n'ai pas envie de refaire. Je n'ai pas vraiment envie de mentionner le groupe avec qui j'ai travaillé. Mais c'est un regret que j'ai que je n'ai pas vu venir pendant le processus. J'ai appris à être clair et aller de front pour tout depuis le commencement. La pire chose qui peut arriver est de laisser un malentendu prendre des proportions telles qu'il peut causer beaucoup d'énergie négative. Ce n'est pas bien et ce n'est pas pourquoi j'aime jammer avec d'autres. 18. Quelles sont les choses qui t'influencent quand tu écris ? C'est quelque chose qui est très compliqué à préciser. Ça sonne cliché de dire que tout et n'importe quoi est une inspiration mais c'est le cas. Quelques fois, tu penses directement à un truc que tu essaies de faire coller à une idée lyrique, ou un son spécifique, ou une histoire que tu veux raconter musicalement et certaines fois, ça arrive tout simplement naturellement. Le meilleur exemple est une chanson que j'ai écrite pour SADUS, j'étais sur le point d'avoir une intervention chirurgicale (c'était il y a bien longtemps !) et Darren m'a dis : "Essaie de te rappeler comment c'est et écris une chanson à propos de ça." Donc, pendant ma convalescence, j'ai juste écris une pleine page de paroles, j'ai ensuite pris ma basse et j'en ai écris toute la musique. Je suis arrivé en répétition et je l'ai montrée aux autres. Ils ont adoré et ont demandé comment elle s'appelait j'ai dis : "Under The Knife" !!! 19. Y a t'il des sujets d'actualité qui te touchent ? Une cause à laquelle tu adhères parfaitement ? Je pense que, comme tout le monde, la guerre au Moyen Orient est très intrigante. Je vais t'épargner mes opinions là-dessus, mais c'est vraiment intéressant de voir comment ça progresse et comment les pouvoirs font leur prochain choix. Tout ça influence l'avenir et les relations entre les pays du monde. Je ne suis pas quelqu'un impliqué dans la politique. Juste quelqu'un de intéressé par la guerre et qui a un profond intérêt pour la seconde guerre mondiale et de voir comment l'humanité a progressé depuis cette guerre et tout le reste. C'est tellement basé sur l'informatique maintenant, mais il y a toujours le thème sous-jacent de qui peut tuer le plus, gagne.
Et bien, j'apprécie ce formidable compliment. Si seulement j'avais su l'impact qu'aurait eu cet enregistrement quand nous le faisions ! Tout à l'heure, quand tu me parlais de mes influences, j'ai oublié de dire qu'à cette époque j'ai redécouvert un album d'un de mes groupes préférés : JETHRO TULL. Cet album de 1980 (la meilleure année pour les réalisations d'albums !) s'appelle "A". Il y a des parties incroyables de fretless dessus. J'étais fasciné par le fait que ce type avait un son doux, lisse et à la fois rugueux. J'ai travaillé sur divers placement de doigts et d'accordages pour essayer de le copier. Ça s'est vu dans mon jeu aussi, j'avais trouvé un son de fretless très marqué. Quelques fois, tu peux jouer sur une fretless sans vraiment vouloir sonner trop "fretless", et certaines fois, tu peux avoir une belle mélodie que n'aurait pas pu rendre une basse frettée. A part cette influence, la plupart des styles de jeu de basse en Metal ont donné ces idées bizarres que j'ai eu, et aussi, beaucoup de ce que Chuck voulait entendre. 21. Tu es également considéré par nombre de bassiste comme un maître en la matière, comment vis-tu cela, bien j'espère ;) ? Sérieusement, qu'en penses-tu ? Quels conseils donnerais-tu à un novice ? Sérieusement, je me fiche pas mal de ce que pensent les gens. Ils n'ont pas à chier pour moi, manger ma bouffe ou à payer mes factures. J'essaies de prendre le bien de la même façon que je prend le mal. Donc, pour rester cohérent, je me dois d'avoir cette non-réaction à un compliment de la même façon que si quelqu'un me traitait de trou du cul. Bien sur, les compliments nous font nous sentir bien par rapport à ce que l'on fait, mais je ne les laisse pas mener ma vie. Je vois tant de musiciens être aux anges quand on leur dit quelque chose de bien et être effondrées quand c'est le contraire. D'habitude, je m'occupe surtout de qui vient l'appréciation : le leader d'un groupe, le producteur, tous ceux qui prennent les décisions concernant mes participations. Donc, voici le conseil que je donnerais : "N'essayez pas d'impressionner n'importe qui - seuls les gens qui comptent sont importants". Mais je dois admettre qu'un compliment venant d'un autre bassiste est plus significatif à mes yeux parce qu'ils sont les seuls qui savent vraiment savoir ce qu'ils complimentent. Maintenant, au risque de paraître un peu prétentieux, je stopperai cette réponse ici.
Je n'accumule généralement pas trop de matériel. Je pense que c'est nécessaire mais je ne m'attarde pas dessus. J'ai toujours cet ampli Ampeg que j'avais au milieu des années 80. J'ai utilisé la même Rickenbacker pendant plus d'une décennie jusqu'à ce que j'achète de nouvelles basses. Et c'est surtout parce que j'en avais marre de ma fretless faite maison. Maintenant, je suis tombé dans cette catégorie de musiciens qui peuvent avoir des trucs gratuits, donc j'ai plusieurs nouvelles basses fretless et frettées - pourquoi ? Parce que je le peux ! Mais je ne me fixe pas là-dessus, et quand je trouve quelque chose qui fonctionne, j'essaie de travailler avec. J'ai juste quelques basses, un ampli et quelques synthétiseurs. 23. Tu utilises dans de nombreux cas une basse fretless, c'est assez peu commun dans le Metal, comment justifies-tu ton choix ? Sont-ce des influences Pastoriennes qui t'ont poussé à en jouer ? Non,
pas Jaco. J'aimerais pouvoir dire cela, mais je me suis mis assez tard
à son travail. Je pense que j'ai incorporé de la fretless
à cause de mon éducation Jazz. En fait, j'ai appris à
joué de la basse sur une contrebasse et cet instrument est naturellement
non fretté du fait de sa relation avec le violon et le violoncelle.
24. Que penses-tu du stick ? Cet instrument t'intéresse-t-il ? Non.
Beaucoup de gens penses que c'est une extension ou une progression de
la basse. Ce n'est pas vraiment ça, c'est un instrument bien
plus mélodique. Ce qui est bien ; si quelqu'un veut en jouer,
c'est bien pour lui. Mais je ne vois pas ça pour moi. J'essaie
de toujours progresser à la basse. Quelle serait ta réaction si tu apprenais qu'un de tes meilleurs amis a perdu son long combat contre le cancer ? Ça fait chier, que crois-tu ?
Tout le monde a eu ses propres circonstances. Je connais juste les miennes. Chuck et moi étions amis, longtemps avant son premier album et j'ai eu la chance d'être là pour son dernier. Beaucoup de gens croient à des problèmes concernant le changement incessant du line-up de DEATH. Mais pour certains, c'était une mauvaise situation, et pour d'autre, c'était amical. Les étrangers au groupe ont essayé de faire croire que Chuck était quelqu'un avec qui il était dur de travailler. Peut-être que s'il était difficile de travailler avec eux, on leur aurait montré la porte. Mais la plupart des ex-membres de DEATH sont restés amis avec Chuck bien longtemps après leur départ. Il y en a peut-être deux qui ont eu un sentiment amer pendant un temps, mais de mon point de vue, je ne peux pas parler d'eux. 27. Que fais-tu quand tu ne travailles pas pour de la musique ? As-tu un "vrai" métier ? Oui
je travaille. Entre les tournées et les sessions d'enregistrement,
je dois continuer d'avoir des rentrées d'argent. J'ai les factures
habituelles à payer tous les mois. Et deux enfants qui ont l'air
de grandir un peu tous les jours. Ça ne me fait rien de travailler
ici, en ville. Je ne suis pas quelqu'un de paresseux, donc ça
ne me dérange pas d'être occupé. Bien que je reste
au moins 300 jours par an occupé à faire des choses liées
à la musique. J'en connaissais bien plus à l'époque. Quand je passais chez Chuck, il écoutait toujours SORTILEGE. Et un de mes bassistes préférés vient de France, même s'il vit aux Etats-Unis maintenant - Bunny Brunell. Mais je n'ai pas eu la chance de connaître beaucoup de groupes ou de musiciens français que je puisse nommer. J'aime beaucoup venir en France quand je peux et l'hospitalité de mes amis de là-bas me manque.
Et bien, ça change à peu près tous les jours. Je suis toujours entre deux styles pour satisfaire ma soif de connaissance. En ce moment, pendant que je répond, j'écoute le nouvel album de Devin Townsend - "Accelerated Evolution". J'aime beaucoup le nouveau SOILWORK - "Figure Number Five". Aussi, LACUNA COIL - "Comalies", ARK - "Burn The Sun", SOLITUDE AETERNUS - "Downfall", SYMPHONY X - "Odyssey", SPIRAL ARCHITECT - "A Skeptic's Universe", FLOWING TEARS - "Serpentine". C'est juste quelques récents albums que j'ai eu. Je n'aime pas lister quels sont mes disques préférés. Mais comme j'ai dis, j'écoute tellement de chose venant du monde entier que c'est très dur à nommer. Tu devrais juste venir voir ma collection de 2000 CD's pour te rendre compte. 30. Je te remercie pour le temps passé à répondre, il est temps de conclure cet entretien, je t'en laisse le soin, tu as peut-être quelque chose à ajouter, n'hésite pas, à bientôt Merci boucoup (en français dans le texte) pour l'intérêt et l'attention. J'espère que toutes mes histoires vont intéresser quelqu'un. Vous pouvez avoir des nouvelles sur www.stevedigiorgio.com. Dessus, il y a des liens sur les sites webs d'un bon nombre de groupe avec qui j'ai travaillé. Plus tard tout la monde, a votré santé. A bientot et au revoir (once again, en français dans le texte). C'est une mauvaise tentative de vous montrer mon français. Salut ! steve@stevedigiorgio.com |
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