Burning Inside - "The Eve Of The Entities"
USA - 2000 - Pavement Music
1. Words Of Wyndham (Intro)
2. The Eve Of The Entities
3. My Own
4. The Unknown
5. Masque
6. Engulfed In Flames
7. The Valley Of Unrest
8. Blind To All That Exist
9. Chapters Of Youth
10. Drained Of Essence
11. Everlasting Sleep

Line-up :
Jamie Prim : vocals & bass
Steve Childers : guitars
Michael Estes : guitars
Richard Christy : drums & keyboards

Quelle production poussiéreuse… Et pourtant ! Voilà encore un label qui n'a rien compris à rien en signant BURNING INSIDE… Mais nous sommes habitués de telles boulettes et c'est tout de même un peu dommage lorsqu'il s'agit d'un groupe avec un tel potentiel ! Allez, je vais me payer le luxe de vous faire l'injure de quelques précisions : Richard Christy n'est en fait qu'un simple débutant dans le milieu puisqu'il n'a joué qu'avec des petites formations comme DEATH, CONTROL DENIED ou ICED EARTH. Autant dire qu'il s'agit d'un pur amateur dans le martèlement des fûts ! Dans tout cela, BURNING INSIDE peut être considéré comme son propre projet au même titre que Steve Childers, avec qui il monta ce phénomène dès '95. Connaissant les compères, on ne pouvait s'attendre à autre chose que du gros Death Metal et des bases solidement ancrées dans les années '90. Quelle ne fut pas la surprise de découvrir d'autres affinités pour BURNING INSIDE dans "The Eve Of The Entities", comme certains penchants pour le Heavy de mastodonte ou même le lyrisme et les subtilités du Death Technique. Premier véritable enregistrement de BURNING INSIDE, "The Eve Of The Entities" remet au goût du jour la parfaite osmose entre un Death de bourrin et la recherche de l'inédit avec des plans plus techniques. C'est ainsi que l'on se prend au jeu d'headbanguer furieusement sur certains passages et de relever la tête, reprendre son souffle et apprécier tranquillement un break à la guitare aussi mélodique que raffiné. Voilà encore un album qui conviendra aussi bien à l'amateur de Death Old School (quel terme à la noix, sans parler de "True Death Metal" qui pointe son nez un peu partout !), qu'aux fans de musique plus travaillée, voire plus complexe. C'est bien, une fois de plus, le cas typique de l'album qui n'aurait jamais du rester dans l'ombre… Mais il en existe tellement dans la même situation !

Fred Pichot : 85% (Avril 2002)



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