Cephalic Carnage - "Exploiting Dysfunction"
USA - 2000 - Relapse Records

1. Hybrid
2. Driven To Insanity
3. Rehab
4. Observer To The Obliteration Of Planet Earth
5. On Six
6. Untitled
7. Cryptosporidium
8. The Ballad Of Moon
9. Of Smoke
10. Warm Hand On A Cold Night (A Tale Of Onesomes)
11. Invertus Indica (The Marijuana Convictions)
12. Molestandos Plantas Muertos !
13. Eradicate Authority
14. Paralyzed By Fear
15. Exploiting Dysfunction

Line-up :
Lenzig : vocals
Zac : guitars
Steve : guitars
Jawsh : bass & vocals
John : drums

Comment placer des plans Jazz au beau milieu d'un déchaînement Grind sans saouler le fan d'extrême et je ne parlerais même pas de la réaction de l'amateur de Jazz rapidement déboussolé ? La réponse est toute simple et il faut s'appeler CEPHALIC CARNAGE pour faire cela ! Bon, il faut bien avouer que les plans purement Jazzy sont tout de même rares, mais le Grind de CEPHALIC CARNAGE est suffisamment "biscornu" et tordu pour apprécier la performance de ce combo américain qui n'a pas choisi la facilité du noizy complet et offre un album prêt à consommer et à apprécier sans modération. En '96, CEPHALIC CARNAGE nous avait déjà servi "Fortuitous Oddity", mais cet album est sans commune mesure avec "Exploiting Dysfunction" qui dépasse tout ce qui existe dans le domaine sur cette petite planète. De là à dire que CEPHALIC CARNAGE nous a concocté l'un des meilleurs CD's dans le style, toutes années confondues… Avec le recul, je serais presque partisan de cette affirmation ! Dans tous les cas, si les parties Grind sont presque omniprésentes et le chant reste dans le registre des pires tortures sur la race humaine, CEPHALIC CARNAGE, ou plus exactement ses membres sont d'habiles techniciens en maniant le riff Metal comme le politicien abuse de la langue de bois ! Sur les quinze titres de ce "Exploiting Dysfunction", il n'y a absolument rien à jeter et chaque morceau est une menace pour la paix dans le monde. Je suis prêt à parier que s'il n'en restera qu'un, ce sera CEPHALIC CARNAGE sans surprise… A moins que la folie dévastatrice de sa musique prenne le dessus sur la santé mentale de ses membres… Tout reste à voir !

Fred Pichot : 95% (Mai 2002)



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