Disturbed Kaos Society - "I Shot Kurt Cobain"
France - 2002 - 16'03

1. Arbeit Macht Frei - 4’14
2. Hate Dealer - 3’15
3. Untitled - 4’09
4. Pride - 4’20

Line-up :
Alex : vocals, keyboards & samples
Laurent : guitars & vocals
Nico : bass & vocals
Philippe : drums

DISTURBED KAOS SOCIETY… quel nom étrange, je dirais même mystérieux… presque autant que la musique qu’ils nous proposent… Ce groupe, originaire de Salon-de-Provence (ah ! la Provence… ses bonnes odeurs de lavande, de thym de romarin… hum, désolé) et créé en avril 1998 (sous le nom de DISTURBED… tout court), se présente à nous avec sa deuxième demo au titre tout aussi énigmatique : “I Shot Kurt Cobain” (en passant, je me demande bien ce qu’ils lui reprochent à ce p’tit gars). Après quelques problèmes de line-up, que beaucoup de jeunes (voire moins jeunes) groupes connaissent, une première demo (“Birth Of The Blast”) assez bien accueillie par la presse spécialisée, les agités de DISTURBED KAOS SOCIETY remettent le couvert. Alors que trouve t’on ? Je vais essayer tant bien que mal d’y répondre.
On remarque déjà, tout au long de l’écoute de ces quatre titres, que le groupe ne souhaite pas s’enfermer dans un éventuel carcan et de s’y noyer. Ils aiment beaucoup de styles musicaux différents et ils nous le font savoir. La teneur globale est un Rock / Metal assez inspiré même si parfois un peu maladroit. On trouve tour à tour du Blues, du Hardcore, du Punk voire même du Death pour la voix, des passages rapides, d’autre beaucoup moins, presque atmosphérique par endroit. Avec un nom qui ferait facilement penser à un véritable groupe de Grind ou plutôt de Hardcore revendicateur, ils nous étonnent déjà de ce point de vue là. De plus, la fraîcheur des morceaux nous permet de découvrir un groupe fort prometteur. La variation des thèmes, des influences et des sonorités nous gardent facilement en haleine durant ce gros quart d’heure. De plus, le groupe bénéficie d’une production claire, précise et efficace (même si je dois dire que le son de guitare est, à peu de chose près, imbouffabe, mais ça, ça n’est pas un problème de prod je pense), qui permet de bien mettre en avant la qualité des compositions.
Je pense que ce groupe reste tout de même réservé à un public averti car on a tout de même un peu de mal à entrer rapidement dans le vif du sujet, mais dès qu’on approche de l’assimilation, on se laisse sans peine transporter pour une durée, somme toute, assez courte.

Ben : 70% (Janvier 2003)



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