Je suis navré mes chers amis, car je suis dans l'impossibilité de faire un panégyrique acceptable du groupe au vu de la biographie présente sur le site officiel de NOVEMBERS DOOM, puisque celle-ci ne me permet pas de disposer d'une quelconque information sur les prémices de la formation de celui-ci. Par contre, on n'y apprend que beaucoup de groupes se seraient inspirés d'eux et qu'ils seraient la synthèse parfaite entre ANATHEMA, MY DYING BRIDE et PARADISE LOST (Rien que ça !!!). Par le fait, il semblerait donc que le groupe n'est pas la modestie dans sa poche (nd : en effet, tout le monde sait que NOVEMBERS DOOM est une référence absolue en Doom !!! Qui a dit pathétique ?!?!). Fichtre, après de telles prétentions, voyons donc ce qu'il en est réellement. "Amid Its Hallowed Mirth" s'apparente à un concept album, puisque toutes les chansons parlent de la peine, que l'on peut ressentir lorsque l'on perd l'être aimé. Malheureusement, certains textes sont à la limite du kitsch voire empruntés aux pires clichés à ce sujet, alors qu'à contrario d'autres reflètent vraiment une peine sincère que tout un chacun pourrait ressentir lors d'un tel évènement. "Amour Of The Harp" s'ouvre sur un chant féminin réellement onirique proche de celui des sirènes. Celui-ci viendra de temps à autre soit adoucir la voix Death de gros calibre du chanteur soit s'entremêler avec les "growlements ". Les guitares sont très lourdes et pesantes comme l'on peut s'y attendre pour ce type de groupe. Mais, celles-ci font preuves de tempos prévisibles à l'avance (ex : "Dirge Of Sorrow"), voire même parfois d'une trop grande linéarité, à l'exception de passages acoustiques disséminés ici ou là notamment avec "Dance Of The Leaves" ou encore l'intro de "A Dirge Of Sorrow". Seuls les solos apportent un brin de fantaisie et encore quand ceux-ci n'arrivent pas comme un cheveux sur la soupe comme sur "Aurora's Garden". Par contre, on note la tenue un peu plus correcte de la section rythmique. En effet, la basse fournit son lot de sonorités sortant de l'ordinaire sans se faire trop présente pour autant. Quant à la batterie, son but est d'être dans la mouvance du Funeral Doom, alors qu'elle me semble plus soporifique à défaut d'être réellement efficace dans ce domaine. Non obstant les points négatifs énumérés de cet album, on sent tout de même un certain potentiel de progression concernant ce groupe (nd : heureusement me direz-vous !), n'en déplaise à certains (nd : n'est ce pas Mister Huggy ?). "Amid Its Hallowed Mirth" est donc loin d'être un album indispensable pour votre "métalthèque".

Rincevent : 60% (Décembre 2002)