StuBorA - "What We See Is Not What We Wanna See"
France - 2003 - Association L'Arnaque - 41'01
1. Shallowness - 3'14
2. 1950 - 2'52
3. Murder Is Still At Large - 2'40
4. 2Side - 2'18
5. There Is No Style, Just An Attitude - 2'34
6. All Over The World - 2'39
7. Lack Of Concern - 3'16
8. Guilty - 3'12
9. To Save Our Skin - 2'19
10. Nothing To… + The Unique Ta'Aroa (Live Bonus) + Oppressed (Live Bonus) - 15'57

Line-up :
Cyril : vocals & guitars
Christophe : bass
Max : drums

STUBORA n'est pas un nouveau groupe de plus venant essayer de soudoyer votre platine avec leur son, mais est, néanmoins, resté inconnu par la plupart d'entre vous jusqu'à maintenant. Créé en 1996, ce groupe, qui nous vient de l'Est de la France et qui nous propose un mélange entre Metal et Hardcore, sort dans un premier temps deux demos puis un premier album "Oropa'a" en 1996. S'en suivent deux disques promotionnels "Katchenos" en 1999 et "One Day" en 2000. Ils ont sorti leur deuxième album en juin dernier, plus de cinq années après leur premier opus et, grâce aux licences signées avec Manitou Promotion (Une division du label Lillois Thundering Records) et Overcome Distribution (le fameux label Rennais spécialiste du Hardcore), ils obtiennent le soutien nécessaire pour enfin faire parler d'eux.
Passé la phrase assez bateau servant de titre à l'album, intéressons-nous au contenu même de ce disque et, pour tout vous dire, je trouve le menu à l'image de cette "jolie formule", avec tous les clichés du genre. Après l'avoir mis un peu de côté, je retente l'expérience d'une écoute de cet album et mon impression reste identique. Je ne dis pas que ce disque est mauvais, mais c'est un des moins originaux qu'il m'est ait été donné d'entendre et c'est peu dire. De plus, quand je lis dans la biographie de STUBORA que cet album apparaît comme étant le véritable point de départ du groupe, ça ne me donne pas vraiment envie de m'intéresser à son passé.
Bon, on va me trouver méchant, et, après ce léger coup de gueule, je vais tenter de trouver des points positifs à ce "What We See …". Pour commencer, malgré un son un peu poussif par endroit, ce disque reste assez puissant et donne tout de même envie de se jeter dans la fosse en headbangant (je préfère ça à l'attitude Hardcore régnant dans les salles de concert…) de par son efficacité à toute épreuve. Ensuite, les réminiscences BIOHAZARD ou BEASTIE BOYS (surtout pour le chant par endroit) ne sont pas désagréables et nous ramènent quelques années en arrières, Cet effet nostalgique reste assez bénéfique et est le principal atout de l'album. Mais on en reste là. Cet opus est du genre à être placé dans la catégorie : "Ouaip, pas mal…"
Alors cinq ans pour nous pondre à peine une demi-heure de musique (dont un sample final de cinq minutes, assez énervant à la longue), la pilule a un peu de mal à passer.
La suite au prochain épisode, en espérant que celui-ci sera plus convaincant…

Ben : 70% (Juillet 2003)



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