Line-up
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Protector : vocals, guitars & keyboards
Silenius : bass, keyboards & vocals
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Ils
sont rapides nos Autrichiens, à peine le premier album "Lugburz"
sorti, ils enchaînent sur un second réalisé la même
année et mon dieu quel changement. En quelques mois, le groupe
qui jouait alors un Black Metal personnel mais assez classique, tourne
les talons pour s'orienter vers une musique beaucoup plus épique,
plus illustratrice, plus narratrice. Les influences sont toujours de
plus en plus puisées dans le Chef d'uvre de Tolkien et
SUMMONING lui rend un hommage toujours plus grand.
Minas Morgûl ("Tour du Sorcier") était le nom
de Minas Ithil après qu'elle fut prise par les Nazgûl (Spectres
de l'Anneau qui, au début la quête de l'anneau on tenté
en vain de dérobé l'anneau à Frodon). Minas Ithil
("Tour de la Lune") était la ville d'Isildur (ancêtre
d'Aragorn qui arracha le Maître Anneau de la main de Sauron en
3441 du Second Âge et qui réduisit ce dernier à
l'état de spectre) construite sur une avancée d'Ephel
Duath ("Monts de l'Ombre" qui constituait la frontière
sud-ouest du Mordor). Dans cette tour se trouvait l'un des Palantri,
une des pierres de vision. C'est à partir de la route de Morgûl,
voisine, que Gollum conduisit Frodon et Sam dans l'Antre tissé
de toiles d'Arachné, l'araignée géante. Le passage
gardé par Arachné conduisait à Cirith Ungol, tour
érigée par Gondor dans le but de garder un il sur
Mordor. C'est là que Frodon, piqué par Arachné,
fut emprisonné par les Orques et sauvé par Sam.
Musicalement, pour situer grosso modo, le changement de batteur pour
une boîte à rythme très simpliste, avec quelques
passages rapides tout de même, donne un côté encore
plus froid aux compositions. Le tout sonne plus épique que jamais
(désolé, je ne trouve pas d'autres mots alors je me répète
un peu :)). Grossièrement, vous prenez les passages aux claviers
de "Lugburz", vous les intégrés ici sur la totalité
de l'album, vous y ajoutez toute une instrumentation, guitares, basse,
boîte à rythmes et le tour est joué. Le style en
lui-même n'a plus rien à voir avec du Black, seuls les
vocaux et surtout l'ambiance glaciale et malsaine nous tentent à
les étiqueter de la sorte même si ça reste globalement
atypique. Imaginez, prenez votre baladeur CD, allez marcher dans les
montagnes la nuit et écouter la musique de SUMMONING à
un certain volume et vous entrerez totalement dans l'univers qui nous
est proposé, à savoir une grande épopée
combative et vaillante. Le travail le plus colossal à donc été
fait sur l'orchestration qui est magnifique et très riches. Les
claviers sont plus recherchés, la guitare prend une nouvelle
dimension, avec des riffs qui ne paraissent pas être composés
pour elle. Le tout pourrait paraître rébarbatif car le
tempo reste sensiblement toujours le même mais c'est sans compter
sur le fait que SUMMONING sait garder l'auditeur captivé en diversifiant
sa musique de plus belle.
Leur musique pourrait se rapprocher de beaucoup de musique de film avec
le côté Black en plus. Ils auraient très bien pu
jouer sur le long métrage de Peter Jackson, ça n'aurait
pas fait défaut, peut-être un peu surpris, mais pas défaut.
Ils auraient été entièrement dans le propos et
on aurait d'autant plus apprécié.
Les seuls éléments qui persistent donc sont ces passages
instrumentaux qui nous donnent envie de partir au combat défendre
une cause, ressemblant à celle de William Wallace, une quête
pour la liberté, un objectif à remplir, une cible à
détruire. Que d'exemples qui montrent que l'Heroic-Fantasy a
trouvé son maître dans le domaine musical et lyrique.
Ce deuxième album ouvrira une nouvelle voie en matière
de Metal et aura permit à SUMMONING de se forger un son et un
style qui lui est propre. C'est génial.
Ben
: 85% (Avril 2002)
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