Strapping Young Lad - "Heavy As A Really Heavy Thing"
Canada - 1997 - Century Media - 39'22 |
1.
S.Y.L.
2. In The Rainy Season 3. Goat 4. Cod Metal King 5. Happy Camper (Carpe B.U.M) 6. Critic 7. The Filler (Sweet City Jesus) 8. Skin Me 9. Drizzlehead 10. Satan's Ice Cream Truck (Bonus Track) |
|
Line-up
: |
Devin
Townsend est un jeune musicien canadien, multi-instrumentiste et surtout
chanteur particulièrement doué, recruté à
l'âge de 19 ans par un certain Steve VAI, expert de la 6 cordes,
pour pousser la chansonnette sur son album "Sex & Religion".
Devin découvre alors la vie de rock star, le business de la musique,
les filles faciles, la drogue, bref tous les vices du milieu de la musique.
Lui, compositeur de grand talent et artiste intègre, le voilà
pris au piège d'un monde qu'il rejette. N'y tenant plus, il claque
la porte au nez de VAI et retourne dans son joli Canada pour coucher
sa colère et sa frustration sur un disque dont le titre "Heavy
As A Really Heavy Thing" n'est pas usurpé. On peut dire
que ça dépote sévère ! ! ! "S.Y.L",
"In The Rainy Season" ou l'ultra violence de "Happy Camper"
sont là pour nous prouver que STRAPPING YOUNG LAD n'est pas là
pour rigoler. Devin, épaulé par des membres de son groupe
pré-Vai, gueule, martyrise sa guitare, sample à tout va
et surtout hurle au monde sa haine du système et son mal être
dans un monde où seule l'apparence compte. Musicalement, ce premier
opus de S.Y.L est un Metal ultra violent, à la limite de l'Indus
et du Death, aux vocaux hurlés. Mais au milieu de cette violence,
de cette haine transformée en notes de musique, se découvre
de temps à autres la fibre artistique exceptionnelle qui anime
Devin. Au détour d'un refrain, sa voix clair reprend le dessus
et nous fait (re)découvrir son chant divin. Les arrangements
sont très réussis et les churs, qui deviendront
la marque de fabrique de Devin dans tous ses disques sont déjà
très présents (notamment sur "In The Rainy Season")
bien que mixés en retrait. Les morceaux prennent également
parfois des allures de pur Indus Ambiant, comme le très psychédélique
"Cod Metal King", ou même "Goat". Le travail
des guitares se contente du minimum syndical, mais les riffs font systématiquement
très mal. Huggy : 70% (Mars 2002) |