Line-up
:
Corrosive Bob : vocals & samples
Franck Kobolt : guitars, bass, drums programming & keyboards
Phil Quist : drums programming, keyboards & composing
Additional Musician :
Karl : guitars on #1 & #2
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SYMBYOSIS,
jeune groupe français, apparaît sur le devant de la scène
avec un premier MCD directement sous la houlette de Monsieur Laurent
Merle et de son label Listenable Records.
Je pense n'avoir jamais trouvé un groupe dont le nom soit le
reflet vraiment parfait de la musique qu'il joue. Je m'explique, vous
prenez différents styles, ici, le Thrash, le Death, le Classique
Symphonique (avec même un sample piqué du "Requiem
De Mozart" sur la dernière plage), le Prog, et bien d'autres
vous les mixez et vous en obtenez quoi ??? Une symbiose parfaite pardi
! De plus, le style totalement inédit du groupe que l'on pourrait
qualifier de "Cyber Atmospheric Very Extra Cold Metal" en
fait indéniablement sa force et sa détermination. Je n'ai,
à ce jour trouvé aucun groupe pouvant se rapprocher de
près ou de loin de SYMBYOSIS même si on peut retrouver
quelques passages empruntés à différentes formations,
comme SADIST (période "Tribe" par exemple). Tout semble
vraiment fait pour qu'un groupe de cette trempe explose, mais la tendance
actuelle étant toujours axée sur la facilité, ils
ne perceront, et c'est bien dommage, que très peu.
Que ça soit au niveau guitaristique ou claviéristique,
la folie et l'expérimentation est présente de bout en
bout, avec des solis des 2 instruments totalement déjantés
(notamment l'intermède au milieu de "The Quest Of The Dolphin".
La technique instrumentale est à son apogée même
si elle évolue dans un contexte allant à l'opposé
d'un système Malmsteenien, mais plus vers un feeling hypnotique
visant à peut-être nous lobotomiser de façon optimale.
De plus, le chanteur à la voix très écorchée
(mélange entre Death & Indus), voire même un chouilla
robotisée, accompagne le tout pour rendre la symbiose des plus
belles. Ajouté à cela, la boîte à rythme,
qui peut avoir un air un peu trop clinique, accentue le côté
glacial que l'on peut retrouver dans l'ambiance générale
de ce premier MCD. De plus, avec les différents rythmes, allants
du très calme tempo bien lourd au très frénétique
blast, on ne sait plus trop bien où l'on est
Le côté court de ce prélude à "Crisis",
l'album qui le suivra de près, nous met définitivement
en alerte et avoir l'eau à la bouche n'est que peu dire
Ben
: 90% (Mai 2002)
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